Rendez-vous en 2025

« Dix bateaux peuvent encore gagner ! »

Plus les jours passent, plus les écarts semblent se réduire entre les huit duos partis sur une option sud et les six naviguant plus au nord. À moins de quatre jours de l’arrivée de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy, impossible de dire quelle route sera gagnante. La journée de demain s’annonce décisive. Explications avec les marins et la direction de course.  

Le final de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy s’annonce haletant, tendu, extrêmement serré. « C'est dans un mouchoir de poche entre les sudistes et les nordistes, toujours à l'avantage des sudistes pour 2h30, soit le temps d'un grain pour ainsi dire ! Les routages annoncent les 14 premiers duos en 6 heures », explique Yann Chateau à la direction de course. « Les nordistes ont toujours un passage de vent faible à négocier demain, mais beaucoup moins important qu’imaginé. Les sudistes ne seront pas très rapides non plus ce vendredi. Tout est relancé et dix bateaux peuvent encore gagner ! », souligne Francis Le Goff, le directeur de course. 

« C'est incroyable l'intensité à laquelle tout le monde navigue » 

Le dénouement est proche mais malgré la fatigue les marins ne peuvent en aucun cas se relâcher, bien au contraire. « La fin de course va se jouer à des détails dans l'approche des Antilles », écrivent les « nordistes » Pep Costa et Will Harris (Cybele Vacances – Team Play to B). « La grande décision de la course a été de choisir la route nord ou sud. Maintenant il faut continuer à pousser et à naviguer au mieux. On verra ce que ça donne ! On y va à fond et on profite des derniers jours en mer. Personne ne lâche rien et c'est incroyable l'intensité à laquelle tout le monde navigue. »

« Tous les mètres qu’on peut gagner, on les gagne ! »

Également engagés sur la route nord, Violette Dorange et Alan Roberts (Devenir) sont à la fois plein d’espoir et prudents. « Pour l’instant c’est positif mais on ne s’emballe pas et on reste concentrés car la situation peut très vite changer », confirme Violette. Son co-skipper ajoute : « Tous les mètres qu’on peut gagner, on les gagne ! »