Rendez-vous en 2025

Dernières confidences avant le départ

Maël Garnier et Julia Courtois (Ageas – Ballay – Cerfrance – Baie de Saint-Brieuc) : « Le départ approche et c’est un peu stressant. Il y a de l’émotion du départ, le stress, les ‘au revoir’ aux amis et aux proches et le câlin avant de partir ! (Maël) On a fait le dernier point météo, un petit contrôle de jauge… On ne se rend pas vraiment compte de ce qui nous attend (Julia). On a tous les deux hâtes d’être sur l’eau, que la course commence, qu’on donne tout dès le début. En termes de conditions, quand ce n’est pas violent, il peut se passer plein de choses parce que les écarts de vitesse sont importants entre celui qui tient sa voile gonflée et celui qui n’y parvient pas. Il va falloir être au taquet sur les réglages pour sortir dans le bon paquet. Il faudra sortir dans le bon paquet ! Sportivement, si on peut faire un podium, ce serait génial maison fera du mieux qu’on peut (Maël). Il peut y arriver plein de choses et donner le meilleur de soi-même (Julia) !

Arnaud Machado et Lucie Keruel (Groupe Helios - Du Léman à l’océan) : « C’est super bizarre, on ne sait pas trop quoi faire avant de larguer les amarres ! (Lucie) On a vraiment hâte de partir, d’autant que les deux derniers mois ont été vraiment intenses. Là, ça va être enfin la récompense tant attendue. Sur le départ, il n’y a pas trop d’air, ça va être une mise en jambes tranquille (Arnaud). On va surtout essayer de prendre du plaisir et pourquoi pas mettre des bateaux derrière nous ! (Lucie) »

Basile Bourgnon et Violette Dorange (EDENRED) : « On se sent bien, j’ai trop envie de partir, j’ai l’impression que le bateau est bien prêt (Violette). Il va falloir bien partir de la baie parce que ça va être des bords à la queue-le-le jusqu’au milieu du golfe de Gascogne. Il va falloir bien se placer et être d’attaque dès le début. On est dans notre bulle (Basile). Nous sommes un peu tout le temps sollicités, c’est important d’être bien concentrés (Violette). On va essayer d’être à fond, de ne rien casser et… la victoire ! (Basile) »

Edouard Golbery et Alicia de Pffyfer (Race for Science - Verder) : « Ma mère devait récupérer le linge à la laverie avec toutes nos affaires de la Transat Paprec et, en rentrant à la maison, on a vu que dans les sacs, il y avait des peignoirs roses, des affaires qui n'avaient rien à voir ! Finalement, on a tout récupéré in-extrémis (Edouard). On a failli partir sans culotte et sans papier toilette… Au moins le bateau, lui, est prêt ! Je pense qu’on ne se rend pas encore compte qu’on va partir, qu’il y a un peu de stress (Alicia). On n’a pas eu beaucoup de temps pour se préparer donc on a toujours été un peu dans le rush entre les fichiers météos, les musiques copiées sur les Ipods ce matin… Une fois qu’on sera en mer, on sera bien (Edouard) ! J’ai du mal à déconnecter en ce moment, il y a trop de choses dans ma tête à propos du bateau (Alicia). On va essayer de prendre du plaisir, profiter du vent et vivre une belle course. Nous n’avons pas eu le temps de régater avec les autres donc on ne sait pas trop où se positionner par rapport aux autres. Ce sera compliqué en régate pure mais on sait que ça va se jouer avec les options météos. On ne joue pas la gagne mais pas la loose non plus. »

Arthur Hubert et Colombe Julia (MonAtoutEnergie.fr) : « Cette semaine à Concarneau est passée vite entre les différents briefings, les sorties en mer, les derniers moments à se reposer, à finir de préparer le bateau… Là, on est prêt, on a hâte de partir ! (Arthur). On est hyper motivé, on regarde les derniers fichiers météos pour anticiper ce qui va nous arriver dans les 18 prochains jours (Colombe). On est au taquet, on a envie de bien faire. Il y a pas mal de temps sur l’eau avant le départ avec un petit parcours côtier avant de nous élancer : cette phase de mise en route sera précieuse pour bien rentrer dedans (Arthur). On va essayer d’en profiter à fond, de nous suivre pour vivre toutes ses belles émotions (Colombe). Et puis de gagner, comme à chaque course ! (Arthur).

Chloé Le Bars et Hugo Dhallenne (Région Bretagne – CMB Océane) : « On a bien dormi, la météo est faite, on est prêt à partir ! Je me sens vraiment serein (Hugo). Je trouve aussi qu’on est serein, vraiment prêt à partir, que tout est bien carré comme on aime. Mentalement, j’ai hâte que ça commence ! Il y a encore un peu de travail en météo mais aucun souci (Chloé). Nous sommes dans notre bulle depuis quelque temps, on va vite partir en mode course (Hugo). On essaie de passer un peu de temps avec nos proches avant de partir. Après c’est vrai qu’on ne fait pas trop attention à la foule. Sportivement, on va essayer de faire au mieux et d’être dans les bons coups (Chloé) ! »

Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance ) : 

« C’est vraiment chouette ce départ, on se sent bien (Anne-Claire) ! Ça me fait vraiment bizarre, c’est ma première grande course comme ça, avec une forte dimension ‘aventure’. J’étais plus tendu hier soir mais j’ai bien dormi, je suis bien reposé et je suis plus dans la course (Gaston). On arrive à se mettre en mode course même si on partage de bons moments avec la famille et les proches avant de partir. La préparation est déjà finie, il faut en profiter, c’est chouette, c’est aussi pour ça qu’on fait ça (Anne-Claire). Les conditions de départ sont sympas : c’est calme, ce n’est pas erratique mais c’est agréable pour partir, ce n’est pas du vent fort ou de la pétole. Ça manque juste un peu de soleil. On espère prendre du plaisir, arriver en étant bien placé et qu’il y ait une bonne ambiance. Nous nous sommes préparés pour jouer devant. On sait qu’il y a une part d’aléatoire mais tout ce qu’on peut maîtriser, on va essayer de bien le faire (Gaston). »

Corentin Horeau et Pauline Courtois (Mutuelle Bleue) : « Nous avons vraiment hâte de partir. Maintenant tout est prêt, il n’y a plus qu’à partir ! (Pauline). C’est cool, moi j’ai super bien dormi... C’est assez rare avant les courses pour être signalé, j’espère que ce sera bon signe. Pas trop stressé et impatient de partir ! On part sur du temps calme, c’est agréable pour une transatlantique. J’espère que la pluie va s’arrêter un peu mais on est à Concarneau… On a un sacré comité d’accueil ! (Corentin) On va essayer de prendre du plaisir et tenter de les distancer le plus vite possible (Pauline) ! Il ne faut pas oublier que ce sera très long donc on va y aller ‘cool’ et c’est comme ça que ça se passera bien. L’ambiance du départ, il faut essayer de ne pas y penser. Je préfère rester dans ma bulle (Corentin). On est juste prêt à y aller (Pauline). On garde notre objectif sportif pour nous : on veut bien faire les choses, on sait que ce sera compliqué en termes de choix parce que c’est une transat. Notre routeur nous a dit qu’il y avait plein de routes possibles… Ça va être un super jeu ! (Corentin). »

Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper MACIF)

« On a vraiment hâte de partir, je crois que c’est le plus fatigant les caméras et les micros ! (Loïs). La première étape n’est pas facile, au moins aussi fatigante que la vraie course. C’est plutôt une bonne nouvelle de faire partie des favoris, c’est à nous de transformer ça en adrénaline (Loïs). Je trouve que c’est de la bonne énergie ! Il y a pas mal d’excitation à l’idée de partir pour une transat et toute l’atmosphère de la course y contribue, c’est chouette et excitant (Charlotte). On reste très concentré, on a notre feuille de route qui est prête, il faut l’adapter en fonction des aléas. On va essayer de s’amuser et de prendre du plaisir ! Si on termine en haut de tableau, on sera content d’autant qu’on a un bateau qui a un beau potentiel (Loïs) »

Camille Bertel et Pierre Leboucher (Cap Ingelec) : « On se sent forcément excités avec une grande envie d’y aller (Camille). Nous sommes bien concentrés : on a tout préparé au mieux pour être prêt à disputer cette Transat Paprec. Maintenant que toute l’équipe a bien travaillé, c’est à notre tour de jouer ! Merci à Cap Ingelec de nous permettre de vivre cette belle aventure ! Même si c’est le départ aujourd’hui, la course a débuté il y a un moment déjà (Pierre). On a déjà commencé à se mettre dans une bulle, une semaine avant le départ pour être efficace à bord (Camille). Là, on va sortir les parapluies, il n’y a pas trop d’air donc le parcours côtier ne sera pas dangereux, on fera attention aux bateaux suiveurs (Pierre). Pour la 1ère nuit à bord, ça va être intéressant : il va y avoir pas mal de transitions à gérer, bien assurer son sommeil en amont pour y parvenir (Camille). On va essayer d’être le mieux placé. Une transat, ça bouge beaucoup : il y aura du jeu jusqu’à la fin (Pierre). »

Guillaume Pirouelle et Sophie Faguet (Région Normandie) : « On ne se sent pas trop mal. On a des conditions un peu légères pour démarrer avec un parcours intense en baie. On va essayer de faire ça bien et proprement pour sortir sans encombres. À moyen terme, il y aura des incertitudes. Il faudra rester concentré pour adapter au mieux notre trajectoire (Sophie). Les derniers jours sont compliqués parce que tout s’accélère. On est content de partir, tous les voyants sont au vert. On va avoir un peu de boulot sur le début de la course, ça va être intéressant. Nous allons tenter de prendre du plaisir et d’arriver parmi les premiers. Il y a énormément d’incertitudes, on va prendre soin du matériel, faire une belle trajectoire et il y aura une chance d’arriver devant (Guillaume) ! »