Rendez-vous en 2025

Du nouveau sur la carto : projetez-vous sur les prochains jours

La direction de course et la plupart des marins utilisent les solutions de routage Adrena pendant la Transat en Double – Concarneau - Saint-Barthélemy. Dans le même temps, la cartographie - proposée par Geovoile et accessible à tous - dispose d’un module pédagogique mis au point par Great Circle et sa solution Squid qui projette une évolution théorique des bateaux dans les jours à venir. C’est la première fois qu’une course met à disposition ce système. 

Il s’agit du nerf de la guerre, ce que chacun cherche sans relâche en mer : prendre la meilleure option, bénéficier des meilleures conditions pour tracer la route la plus pertinente afin d’atteindre Saint-Barthélemy. En somme, déterminer le meilleur routage. En mer, les skippers réalisent leurs propres routages à partir des fichiers météo qu’ils réceptionnent. Ils ont interdiction de recevoir des routages provenant de la terre. La plupart d’entre eux utilisent, comme à la direction de course, les solutions proposées par Adrena, Fournisseur Officiel de la course.

« C’est une grande première » 

Désormais, tous les curieux peuvent également bénéficier d’une projection théorique sur les prochains jours de course. En effet, la cartographie, réactualisée toutes les heures et disponible gratuitement sur le site internet de la course, dispose d’un ongle « routages ». Il suffit de cliquer sur la « boule de cristal » dans le menu de droite pour voir le routage estimé de chaque bateau jusqu’à l’arrivée. Désormais, on peut donc - grâce au curseur situé en bas de la cartographie - revenir sur les jours passés ou se projeter dans l’avenir. Lorsque l’on bascule dans le futur, les traces des bateaux deviennent des pointillés. « C’est une grande première, apprécie Gérald Bibot, fondateur de ‘Great Circle-Squid’ qui propose cette fonction. La Transat en Double – Concarneau - Saint Barthélemy est la première course à proposer ce service aux internautes ». 

Il rappelle néanmoins qu’il s’agit « d’une projection graphique basée sur une équation mathématique ». En somme, cela dresse une perspective (et une seule !) pour les bateaux mais il s’agit d’une information unique et forcément théorique. En effet, elle ne prend pas en compte de nombreux paramètres comme l’état de fatigue des marins, les capacités précises de leurs bateaux (les éventuelles casses, voiles abîmées), l’adaptation et le ressenti par rapport à la météo du moment… Données dont les marins, eux, disposent pour réaliser leur propre routage. 

« Il est important que ce routage s’accompagne d’une culture de la météo et d’une culture de la course au large de façon général », précise Gérald Bibot. Il conseille notamment de lire au quotidien le bulletin météo proposé par Météo Consult mais aussi de visionner les analyses de Yoann Richomme. « Cela permet de donner une perspective, de comprendre aussi les choix stratégiques auxquels ils font face tout au long de la course ». Il ne reste plus qu’à se rendre sur la cartographie !